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vendredi 21 décembre 2012

La NRA réclame l'ouverture de camps de formation d'enfants-soldats

Washington, D.C. - Dans une grande offensive médiatique, la National rifle association (NRA) demande au congrès américain de lever un impôt spécial afin d'ouvrir des camps d'enfants-soldats.

David Keene, président de la très puissante organisation, a expliqué le plan stratégique en plusieurs points que lui-même et ses proches conseillers ont préparé, suite à la tuerie de Newtown, Connecticut, où 26 personnes, dont 20 jeunes enfants, ont perdu la vie sous les balles d'un tireur fou. "Nous sommes convaincus que la seule raison pouvant expliquer une telle tragédie est le fait que le personnel de l'école et les enfants n'avaient pas d'armes pour se défendre. C'est pourquoi nous souhaitons remédier à la situation selon des paramètres qui respectent le second amendement à la Constitution de nos Pères fondateurs. Ah, et en passant, nos recherchistes ont revu à la baisse le bilan des victimes. De 20 enfants décédés, il faut réduire à 13, car il n'y en avait que 13 qui étaient blancs."

La NRA cherche essentiellement à créer des camps où seraient entraînés des enfants et ce, dès leur plus jeune âge. Keene y voit un grand avantage pour le peuple américain: "Ce qu'on veut faire, c'est obliger toutes les familles hispanophones illégales à nous échanger leur prochain bébé contre un permis de séjour. Ça les rendrait au moins un peu utiles. Ces enfants seraient par la suite entraînés par nos experts Rwandais spécialement recrutés, avant d'être envoyés dans chacune des écoles des États-Unis, avec armes et mines antipersonnel pour protéger les enfants des fous qui pourraient les attaquer."

En terminant la conférence de presse, David Keene a rappelé que les tueurs fous sont tous des jeunes fous ayant trop regardé de films violents et joué à des jeux vidéos de guerre. Selon lui, la disponibilité d'armes d'assaut est un droit garanti par Dieu et que ne pas le reconnaître revient à ne pas reconnaître Dieu. "Pis les païens, on les attend dans le détour..."