"J'aimerais vraiment clarifier la situation avec vous. Je ne suis pas un gars violent. Ma femme elle-même le répète chaque fois que la police est appelée à notre domicile par les voisins. Je ne voulais pas blesser ce minable avorton de Pacioretty sale qui pue le vomi. Il est arrivé tellement vite que j'ai cru pendant une seconde que j'étais dans une corrida. Alors j'ai réagi pour assommer le taureau avant qu'il ne me blesse. C'est donc sa faute à lui, car il m'a obligé à me sentir en danger."
Zdeno Chara en position foetale lors de sa première corrida |
Gary Bettman, quant à lui, a réitéré que la Ligue nationale de Hockey n'avait rien vu de répréhensible dans le geste du défenseur bostonnais. Selon lui, la violence est inhérente au sport, et d'un point de vue anthropologique, tuer son adversaire est très sain car c'est un rite de passage vers l'âge adulte dans bien des cultures ancestrales. "Les règlements de la LNH sont clairs: s'il n'y a pas d'usage de plutonium ou de poudre à canon, si le joueur fautif est une vedette, si moins de cinq litres de sang ont été épongés sur la glace suite à l'accident, il n'y a pas de suspension. Ce sont des critères objectifs que nous appliquons avec fermeté dans toutes les situations. Dans ce cas, Pacioretty aurait dû savoir qu'en passant dans un rayon de 30 mètres de Chara, il pourrait éventuellement lui arriver quelque chose. Nous comptons d'ailleurs le suspendre et le mettre à l'amende dès son retour au jeu pour avoir saigné sur les gants du joueur des Bruins, qui selon nos analyses a tenté de l'empêcher de se blesser."