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jeudi 10 mars 2011

Chara croyait qu'il était dans une corrida

Montréal - Suite au tolé médiatique résultant des blessures qu'il a infligées à Max Pacioretty lors du match du 9 mars 2011, le capitaine des Bruins de Boston, Zdeno Chara, a souhaité expliquer son geste.

"J'aimerais vraiment clarifier la situation avec vous. Je ne suis pas un gars violent. Ma femme elle-même le répète chaque fois que la police est appelée à notre domicile par les voisins. Je ne voulais pas blesser ce minable avorton de Pacioretty sale qui pue le vomi. Il est arrivé tellement vite que j'ai cru pendant une seconde que j'étais dans une corrida. Alors j'ai réagi pour assommer le taureau avant qu'il ne me blesse. C'est donc sa faute à lui, car il m'a obligé à me sentir en danger."

Zdeno Chara en position foetale lors de sa première corrida
Interrogé sur son évidente supériorité physique, Chara a répliqué: "Vous savez, le hockey c'est pas un sport de tapettes. Si t'es pas capable de te faire péter les vertèbres cervicales par un gars qui fait un pied de plus que toi et qui se place sur ta route pour mieux te rentrer dans le poteau, reste chez les patineuses artistiques."

Gary Bettman, quant à lui, a réitéré que la Ligue nationale de Hockey n'avait rien vu de répréhensible dans le geste du défenseur bostonnais. Selon lui, la violence est inhérente au sport, et d'un point de vue anthropologique, tuer son adversaire est très sain car c'est un rite de passage vers l'âge adulte dans bien des cultures ancestrales. "Les règlements de la LNH sont clairs: s'il n'y a pas d'usage de plutonium ou de poudre à canon, si le joueur fautif est une vedette, si moins de cinq litres de sang ont été épongés sur la glace suite à l'accident, il n'y a pas de suspension. Ce sont des critères objectifs que nous appliquons avec fermeté dans toutes les situations. Dans ce cas, Pacioretty aurait dû savoir qu'en passant dans un rayon de 30 mètres de Chara, il pourrait éventuellement lui arriver quelque chose. Nous comptons d'ailleurs le suspendre et le mettre à l'amende dès son retour au jeu pour avoir saigné sur les gants du joueur des Bruins, qui selon nos analyses a tenté de l'empêcher de se blesser."

mardi 1 mars 2011

Selon Jean Temblay, Jésus était forcément un ninja

Saguenay: interrogé à la sortie de l'hôtel de ville de Saguenay sur ses opinions concernant Jésus, Jean Tremblay aurait affirmé que le mythique personnage aurait été un ninja.

Le maire Tremblay, qui a défrayé la manchette à de multiples reprises au cours des dernières années, pour des sujets aussi diversifiés que peu flatteurs, se dit convaincu que les miracles perpétrés par le saint homme sont en fait l'oeuvre d'un entraînement intensif reçu auprès d'un grand maître asiatique. Cet entraînement aurait eu lieu quand tous croyaient que Jésus était parti dans le désert.

"Ma conseillère Marina Larouche est catégorique: Jésus là, quand y a disparu là, yé pas allé dans le désert, y était d'une grotte pis y faisait des sparages pour s'entraîner à être un ninja avec un genre de Chinois jaune. Probablement le gars des pâtés, là."

Entre deux pofs de ventolin, Jean Tremblay nous a raconté que seuls les ninjas savent marcher sur l'eau, comme l'ont démontré les films Ninja, Ninja 2, Ninja 3, American ninja 5 et Revenge of the Ninja. Les ninjas savent aussi disparaître comme Jésus, voler comme Jésus et sortir les vendeurs du temple, comme Jésus.

"Bref, les preuves sont là, Jésus c'était un ninja, pis je sais que les citoyens de Saguenay, du Québec, du Canada pis du monde aiment les ninjas." Interpelé par un citoyen innocent sur le pied duquel il venait de marcher (ouuuuuch!), le maire s'est écrié: "T'aimes pas les ninjas, toé? Ben kin mon crisse!" Avant de lui lancer un shuriken sacré en pleine face et de lui administrer, dans un cri de chat, un double coup de pied renversé dans les chnoles.

"Depuis que je sais que Jésus est un ninja, j'ose plus passer à côté de la prière au conseil municipal. J'aime mieux l'avoir de mon bord..."