Rob Ford admet avoir couché avec des jumelles prostituées

Toronto- Dans la foulée des étonnantes révélations sur ses comportements dysfonctionnels, le maire Rob Ford a avoué avoir retenu les services de deux prostituées, un soir de solide brosse.

Rob Ford: "Quoi? Y a plus de beignes au lard?"

Talonné au conseil municipal torontois, Ford a d'abord nié avec énergie toute relation avec les jumelles exposées sur la photo que brandissait l'un de ses anciens fidèles alliés (voir au bas de l'article). Revenant par la suite sur ses propos après discussion avec son avocat, le maire contesté s'est rétracté. "Il est effectivement fort possible que j'aie entretenu une relation temporaire et monnayée avec ces deux dames. Par contre, c'est très flou, car j'étais vraiment très, très saoul au sortir d'une réunion avec le conseil exécutif. Tout ce dont je me souviens, c'est qu'elles étaient étrangement poilues, noires et que j'avais mal au cul en calvaire le lendemain matin."

Nous continuerons notre couverture en direct des évènements à l'hôtel de ville de Toronto. Pour l'instant, les rumeurs voulant que la mère de Ford soit en fait son oncle et que son frère serait le caniche de la famille génétiquement modifié à l'aide de cellules souches de mères porteuses enfermées dans le sous-sol sont toujours à confirmer.

Woopie et Mollie, les jumelles impliquées dans une affaire de prostitution avec Rob Ford

"Une pipe, ça compte pas vraiment"

Laval- En réponse a des allégations faites par certains médias sans scrupules, Alexandre Duplessis, maire de L'avale (sic), a nié avoir reçu ou sollicité des gestes à saveur sexuelle.

"J'ai plutôt demandé des gestes à saveurs de fraise, gomme baloune,  chocolat belge et mangue-banane. Rien à voir avec les allégations de vos confrères." Selon le maire Duplessis, il est grossier, vulgaire et ignoble de le croire capable d'exiger du sexe en plus de l'argent habituel lors des transactions relatives à l'attribution de contrats municipaux.

Brenda en action

Toujours à la fine pointe du journalisme d'enquête, nos recherchistes ont découvert la personne à l'origine des allégations à caractère sexuel. Il s'agit de Brenda, jeune professionnelle résidant à Laval-des-Rapides et oeuvrant dans le secteur de la détente post coïtale. Selon Brenda, le maire l'aurait accostée poliment lors d'un meeting d'affaires avec les firmes Roche et Dessau, lui avouant son
penchant pour les jolies femmes bien membrées et poilues. "J'ai fondu tout de suite, alors je ne l'ai même pas fait payer."

Fort de ces aveux, votre journal est retourné voir monsieur Duplessis, qui aurait alors nerveusement balayé la question du revers de la main, déclarant qu'une pipe, ça compte pas vraiment.